COTE D’IVOIRE : le projet Korylé pour la valorisation des déchets du BTP à Abidjan

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COTE D’IVOIRE : le projet Korylé pour la valorisation des déchets du BTP à Abidjan©Sur/Shutterstock

Backacia, Neo-éco et Valame valoriseront bientôt les déchets du BTP (bâtiment et travaux publics) à Abidjan en Côte d’Ivoire. Ce sera dans le cadre du projet « Korylé », lancé récemment dans la ville par les autorités ivoiriennes. La France finance le projet via le Fonds d’études et d’aide au secteur privé (Fasep).

Les déchets du BTP (Bâtiment et travaux publics) seront certainement mieux gérés dans la ville d’Abidjan grâce au projet « Korylé ». Le projet est initié par les sociétés françaises Bouygues Bâtiment International (la filiale de Bouygues Construction, Ndlr), Néo-éco, Valame et Backacia. Korylé vise à assainir la capitale économique ivoirienne Abidjan à travers la réduction des décharges sauvages, un problème récurrent dans cette métropole de plus de 5 millions d’habitants.

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La France soutient cette initiative à travers son Fonds d’études et d’aide au secteur privé (Fasep). Il fournira un don ou une avance remboursable destinés à amorcer des projets menés par les entreprises françaises, dans un double objectif de soutien à l’export et d’aide aux pays en développement. Dans le cadre du projet « Korylé », Bouygues fournira les déchets du BTP. « Le groupe français s’est vu confier la réhabilitation du CHU de Yopougon et la construction de la Ligne 1 du Métro d’Abidjan. La démolition de bâtiments dans le cadre de ces deux projets va générer des centaines de milliers de tonnes de déchets », indique le ministère français de l’Économie, des Finances et de la Relance. À cela s’ajoutent les déchets issus des travaux de réhabilitation des tours du quartier Plateau à Abidjan, des bâtiments inachevés susceptibles d’être démolis. La plupart des bâtiments construits entre 1970 et 1980, parfois amiantés, arrivent également en fin de vie.

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Une cartographie digitale développée par Backacia, permettra d’identifier les différents acteurs de la valorisation des déchets et de les mettre en relation. Neo-éco développera ensuite des procédés de revalorisation des gravats en matériaux plus écologiques (sol stabilisé, graves routiers, etc.), pendant que Valame s’occupera du traitement de l’amiante en installant une mini-usine dans l’une des communes desservies par le futur métro d’Abidjan. La partie minérale inerte obtenue sera utilisée comme composant de sous-couches routières.

Outre la réduction des décharges sauvages, Korylé contribuera à faire d’Abidjan une ville plus durable, à travers des solutions capables de prévenir les risques sociaux et environnementaux liés à la forte urbanisation. Le projet durera 18 mois.

Inès Magoum

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