En Côte d’Ivoire, Abidjan est en passe de devenir une ville écologique. Le projet « Abidjan, cité verte d’Afrique, ville sans pollution » a été lancé récemment dans la commune de Yopougon, la plus peuplée de ce pays d’Afrique de l’Ouest avec 1 million d’habitants. L’initiative portée par la fondation Tapé Trepeba Juliette Moses en partenariat avec les autorités locales vise l’assainissement et la création d’espaces verts dans la capitale économique ivoirienne.
L’opération qui a permis le recrutement de 1 100 jeunes bénévoles permettra « de débarrasser les grandes rues, les ronds-points et les grands carrefours des décharges sauvages et des immondices qui rendent Abidjan insalubre », explique Meil Kouamé, le directeur exécutif de la Fondation Tapé Trepeba Juliette Moses. Outre la collecte des déchets et la distribution des poubelles modernes, l’équipe mise également sur le porte-à-porte en vue de la sensibilisation des citadins d’Abidjan à la protection de l’environnement.
Le projet « Abidjan, cité verte d’Afrique, ville sans pollution » sera également mis en œuvre dans les communes d’Abobo, Adjamé, Anyama, Attécoubé, Bingerville, Cocody, Koumassi, Marcory, Plateau, Port Bouët, Songon et Treichville. Dans le même temps, l’initiative « villes vertes » de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) bat son plein en Côte d’Ivoire.
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L’agence onusienne financera à hauteur de 50 000 dollars (25 millions de francs CFA) des projets de reboisement ainsi que le développement de l’agroécologie à travers la culture écoresponsable des légumes dans 14 communes ivoiriennes touchées par les effets du changement climatique. À Abidjan et Yamoussoukro, l’initiative « villes vertes » de la FAO permettra également la création d’au moins 60 000 emplois durables pour les jeunes.
Benoit-Ivan Wansi