En Côte d’Ivoire, le ministre des Eaux et forêts veut améliorer la gestion des étendues d’eau douce dans le District autonome de Yamoussoukro. Au nombre de treize, les lacs de la capitale ivoirienne sont devenus progressivement des dépotoirs pour « les restaurants, les hôtels et les maraichers locaux qui y déversent leurs déchets ainsi que les pesticides (produits phytosanitaires) utilisés sans traitement préalable », regrette le ministre Laurent Tchagba.
Cette situation favorable à la pollution atmosphérique met en péril la faune aquatique de ces plans d’eau composée essentiellement d’oiseaux et de crocodiles. Dans ce contexte, une équipe pilotée conjointement par Martin Niagne Dibi, le directeur général du Centre ivoirien anti-pollution (Ciapol) et Florent Batto le directeur régional des Eaux et forêts de Yamoussoukro, a été mise sur pied en vue de l’élaboration d’un plan d’aménagement des lacs.
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Dans le cadre de ce projet, Jean Luc Assi, le ministre ivoirien de l’Environnement et du Développement durable a annoncé récemment la fourniture de trois pelleteuses et de deux engins nautiques afin de faciliter les travaux de terrassement et de drainage sur les différents sites notamment dans les lacs bordant le fleuve Bandama.
À terme, la réhabilitation de lacs de Yamoussoukro permettra le développement de l’écotourisme ainsi que la réduction des maladies hydriques qui touchent les populations environnantes selon une étude publiée par les chercheurs ivoiriens Bonaventure Kouadio Issa, Anouman Yao Thibault Oussou et Tozan Lazare Zah Bi.
Benoit-Ivan Wansi