Site icon Afrik 21

COP27 : à Charm el-Cheikh, les débats seront alimentés par un parc solaire de 5 MWc

COP27 : à Charm el-Cheikh, les débats seront alimentés par un parc solaire de 5 MWc© /Shutterstock

L’Égypte met les petits plats dans grands pour l’organisation de la 27e conférence des Nations unies sur le climat (COP27). L’évènement sera alimenté par une centrale solaire photovoltaïque de 5 MWc. Le parc dont la construction est presque achevée a été confié par le gouvernement égyptien à Gila-AlTawakol Electric. L’entreprise basée au Caire met en œuvre le projet en partenariat avec son compatriote Intro Sustainable Resources (ISR) et GTCI qui se charge du contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC).

« Sous les auspices de Mohamed Shaker, le ministre de l’Électricité et de l’Énergie, et Khaled Fouda, le gouverneur du Sinaï Sud, ce projet est conforme à l’engagement pris par l’Égypte d’atteindre 42 % de sa production totale d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables d’ici à 2030 », rappelle Gila. À travers ce projet, l’Égypte veut surtout démontrer son engagement en faveur de la transition écologique et surtout énergétique, au dirigeant du monde entier qui se réuniront à Charm el-Cheikh du 7 au 18 novembre 2022.

Lire aussi- COP 27 : le pape François invite les chrétiens à un mois de conversion écologique

Ambitieuse, sa politique porte déjà ses fruits. L’Égypte affiche déjà une capacité renouvelable installée de 6 226 MW en 2021. Cela représente une augmentation d’environ 4,4 % par rapport à 2020. Le développement de l’industrie de l’hydrogène vert devrait davantage doper cette capacité installée.

Et cette croissance devrait se poursuivre au cours des prochaines années, l’Égypte souhaitant devenir le hub régional en matière de production d’énergies propres, avec le développement de l’industrie de l’hydrogène vert. Actuellement, ce pays d’Afrique du Nord attire de grandes multinationales qui prévoient d’investir massivement dans la production de l’électricité d’origine éolienne et solaire, afin d’alimenter leurs usines d’électrolyse dans la zone économique du canal de Suez.

Jean Marie Takouleu

Quitter la version mobile