COP15 : Montréal accueillera la conférence sur la biodiversité en décembre 2022

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COP15 : Montréal accueillera la conférence sur la biodiversité en décembre 2022 ©Firefighter Montreal/Shutterstock

Après avoir été reportée à quatre reprises à cause de la pandémie de Covid-19, la 15e conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15) vient de subir non seulement un nouveau report, mais aussi un changement de lieu. L’événement se tiendra finalement du 5 au 17 décembre 2022 au Canada, où se trouve le siège de siège du secrétariat de la Convention pour la diversité biologique (CDB).

La ville de Montréal au Canada accueillera la 15e Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15), du 5 au 17 décembre 2022. Ce nouveau calendrier a été rendu public le 21 juin 2022 à Nairobi au Kenya, où se tient du 21 au 26 juin 2022, une ultime session de négociations préparatoire à la COP15.

Initialement prévue en octobre 2020 en Chine, la COP15 sur la biodiversité a été repoussée quatre fois en raison de la pandémie de la Covid-19. Une première partie, protocolaire, s’est tenue à Kunming en octobre 2021. La deuxième partie de la conférence devait se tenir au même endroit, mais les règles sanitaires et les confinements à répétition dans plusieurs villes chinoises ont forcé les Nations unies à envisager un autre pays.

Le secrétariat de la Convention pour la diversité biologique (CDB) indique que le Canada a beau être le pays hôte de la COP15, mais c’est la Chine qui présidera le sommet. Le logo et la thématique sont maintenus. Le CDB travaillera de pair avec les gouvernements chinois et canadien pour assurer la logistique en prévision de cette conférence. Le gouvernement chinois s’est notamment engagé à financer le voyage des ministres issus des pays en voie de développement.

Protéger au moins 30 % des terres et océans d’ici 2030

La session de négociations préparatoire à la COP15 qui se déroule à Nairobi, est la deuxième du genre après celle de mars 2022 à Genève en Suisse. Les délégués des différents pays doivent s’accorder sur l’adoption d’un texte, que certains espèrent aussi ambitieux que l’Accord de Paris pour le climat. Il est question de protéger au moins 30% des terres et océans d’ici 2030, de réduire les pollutions plastique et agricole ou encore de s’assurer de la bonne mise en œuvre des objectifs adoptés.

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Lors des négociations de Genève, une coalition de pays d’Afrique, d’Amérique du Sud et centrale ont estimé les besoins financiers nécessaires à la conservation de leur biodiversité à environ 100 milliards de dollars par an dans un premier temps, puis 700 milliards de dollars par an à partir de 2030. Des sommes que les pays riches avaient jugées non inatteignables.

Boris Ngounou

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