COP15 : le 8e cycle de financement du FEM prévoit plus de 33 M$ pour la biodiversité

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COP15 : le 8e cycle de financement du FEM prévoit plus de 33 M$ pour la biodiversité ©golddiamondphotography

Le conseil du Fonds pour l'environnement mondial (FEM) vient d’approuver une enveloppe de 65 millions de dollars pour le premier programme de travail de son huitième cycle de financement. Près de la moitié de ce financement est affectée à des projets de biodiversité, dont plus de 18 millions de dollars pour soutenir l'élaboration de plans de financement de la biodiversité dans 26 pays.

Le Conseil du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) a approuvé un montant de 65 millions de dollars pour le premier programme de travail de son huitième cycle de financement. Le rapport du conseil indique que plus de la moitié de ce financement sera affectée aux projets de biodiversité, dont plus de 18 millions de dollars pour soutenir l’élaboration des plans de financement de la biodiversité dans 26 pays, notamment en Afrique.

Le Programme parapluie d’appui à l’élaboration de plans de financement de la biodiversité permettra aux pays de mobiliser des ressources à grande échelle pour mettre en œuvre le Cadre mondial de la biodiversité post-2020 en soutenant l’élaboration de plans nationaux de financement de la biodiversité, y compris les diagnostics de base, les capacités et les dispositions institutionnelles. Ce programme comprend une aide pour développer des analyses de base et renforcer les institutions dans les pays qui n’ont pas encore bénéficié de l’Initiative de financement de la biodiversité du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

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Il s’agit de la deuxième et dernière réunion annuelle du Conseil du FEM. Elle s’est tenue à la veille de la 15e Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15), qui se tient du 6 au 17 décembre 2022 à Montréal au Canada. Les délégués des différents pays doivent s’accorder sur l’adoption d’un texte, que certains espèrent aussi ambitieux que l’Accord de Paris pour le climat. Il est question de protéger au moins 30% des terres et océans d’ici à 2030, de réduire les pollutions plastique et agricole ou encore de s’assurer de la bonne mise en œuvre des objectifs adoptés.

Selon les données de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), environ 1 million d’espèces sont menacées d’extinction en Afrique, et beaucoup d’autres le seront dans les décennies à venir. À moins que des mesures ne soient prises pour réduire l’intensité des facteurs à l’origine de la perte de la biodiversité.

Boris Ngounou

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