COP 15 : 330 entreprises exigent l’obligation d’évaluer leur impact sur la nature

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COP 15 : 330 entreprises exigent l’obligation d’évaluer leur impact sur la nature©24Novembers/Shutterstock

Plus de 330 entreprises ont publié le 25 octobre 2022, une « déclaration d’affaires de la COP15 ». Ce document demande à rendre obligatoires pour les grandes entreprises et institutions financières l'évaluation et la divulgation des risques et impacts pour la nature. L’objectif étant de mettre un terme à l’érosion de la biodiversité et avancer sur la voie de la régénération.

Dans le sprint final pour l’adoption d’un nouvel accord mondial sur la nature lors de la 15e Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15) qui se tient à Montréal du 7 au 19 décembre 2022, plus de 330 institutions commerciales et financières exhortent les chefs d’État à aller au-delà des actions volontaires, à transformer les règles du jeu économique et à exiger des entreprises qu’elles agissent maintenant pour arrêter et inverser perte de biodiversité.

Ces entreprises dont les revenus cumulés s’élèvent à plus de 1 500 milliards de dollars, expriment leur requête dans un document intitulé « déclaration d’affaires de la COP15 ». Ce document demande à rendre obligatoires pour les grandes entreprises et institutions financières l’évaluation et la divulgation des risques et impacts pour la nature. L’objectif  est de « mettre un terme à l’érosion de la biodiversité et avancer sur la voie de la régénération », lit-on dans la déclaration.

Le document souligne que si l’évaluation et la divulgation des risques et impacts pour la nature étaient obligatoires, cela aiderait à créer une concurrence plus équitable pour les entreprises, accroître la responsabilisation, impliquer les investisseurs et les consommateurs, aider les PME à minimiser leur dépendance à la nature par le biais des chaînes d’approvisionnement et aider à garantir les droits des peuples autochtones et des communautés locales.

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Les signataires de la « déclaration d’affaires de la COP15 » soulignent à quel point il est économiquement peu perspicace pour les gouvernements, les entreprises et les institutions financières de ne pas être conscients de leurs impacts et de leurs dépendances à l’égard de la nature. Le passage à une économie positive pour la nature créera près de 400 millions d’emplois et une valeur commerciale annuelle de 10 billions de dollars d’ici à 2030.

Boris Ngounou

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