Aux côtés de l’entreprise congolaise Energaz, China Grezhouba Group Corporation (CGGC) construira deux nouvelles centrales électriques au Congo. Les installations qui afficheront une capacité combinée de 331 MW seront construites dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP).
La convention de partenariat pour la construction des deux barrages hydroélectriques a été signée récemment dans la capitale congolaise Brazzaville, par Denis Christel Sassou Nguesso, le ministre congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, son homologue Honoré Sayi, en charge de l’Energie et de l’Hydraulique et les responsables du consortium Energaz-China Grezhouba Group Corporation (CGGC). Le partenariat public-privé (PPP) signé par les deux entreprises concerne la construction de deux centrales hydroélectriques.
La plus grande, d’une capacité attendue de 230 MW sera construite dans la localité de Morala. D’une capacité de 101 MW, l’autre centrale hydroélectrique sera construite à Nyanga, dans le département de Niari à l’ouest du Congo. « Grâce à ce PPP, nous allons pouvoir augmenter notre capacité de production de l’électricité dont notre pays a cruellement besoin pour son développement. À terme, le Congo bénéficiera d’un potentiel énergétique important pour réaliser de grands projets industriels », affirme le ministre Denis Christel Sassou Nguesso.
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Le PPP signé avec l’entreprise chinoise CGGC et la congolaise Energaz couvre également la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Liouesso. Inaugurée en 2017, la centrale de 19,2 MW est située dans le département de la Sangha, à plus de 700 km au nord de Brazzaville. Ces nouvelles installations viendront diversifier le mix électrique du Congo.
Ce pays d’Afrique centrale affiche une capacité installée de 500 MW contre une demande estimée à 600 MW. Cette électricité est produite à 60% par la Centrale électrique du Congo (CEC), une coentreprise entre l’énergéticien italien ENI (80%) et l’État congolais (20%). La CEC a augmenté sa capacité installée de 50% en 2020, passant de 300 à 450 MW.
Jean Marie Takouleu
