Le ministère congolais de l’Aménagement, de l’Équipement du territoire et des Grands travaux a récemment lancé un appel d’offres pour la rénovation des infrastructures d’eau et d’assainissement du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, la capitale politique et administrative de la République du Congo. Deux entreprises ont soumissionné pour la réalisation du projet, avec des offres d’une valeur de plus de 5 milliards de francs CFA (plus de 7,6 millions d’euros).
Le réseau d’eau du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, la capitale politique et administrative de la République du Congo, sera bientôt réhabilité. Les offres relatives au projet de rénovation des infrastructures d’eau et d’assainissement du centre ont été ouvertes le 25 mai 2020, au siège du ministère congolais de l’Aménagement, de l’Équipement du territoire et des Grands travaux. À cette occasion, étaient réunis les représentants des soumissionnaires, du ministère congolais de la Santé, du CHU, de l’Agence française de développement (AFD), de la société EGIS international, filiale du Groupe EGIS, une société d’ingénierie spécialisée dans l’aide publique au développement ainsi que des membres de la commission d’ouverture des offres.
Deux entreprises de construction ont finalement soumissionné pour la réalisation du projet de réhabilitation. Il s’agit de Razel Bec Congo et de SGE- C Congo, la filiale congolaise de Sogea-Satom. Les deux sociétés ont manifesté leurs intérêts avec des offres d’une valeur de plus de 5 milliards de francs CFA, l’équivalent de plus de 7,6 millions d’euros. Celles-ci projettent de terminer les travaux dans un délai prévisionnel de 24 mois. D’après la coordonnatrice des marchés publics et de la réglementation en République du Congo, Caddy-Élisabeth Ndala, les offres reçues seront soumises à une analyse et à une évaluation suivant les prescriptions d’usage.
Les étapes du projet de réhabilitation
Le projet de rénovation du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville porte sur la réalisation d’un nouveau réservoir d’eau potable de 500 m3, semi-enterré, assorti d’un dispositif de chloration, sur la réalisation d’un forage de 30 m3 d’eau par heure et sur le remplacement d’une partie des réseaux d’eaux pluviales dans les bâtiments de l’hôpital. Depuis plusieurs années, les responsables de la structure hospitalière travaillent dans des conditions difficiles dues à la vétusté des équipements d’eau et d’assainissement.
Inès Magoum
