BURKINA FASO : un consortium pour les études de réhabilitation de 9 réservoirs

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BURKINA FASO : un consortium pour les études de réhabilitation de 9 réservoirs ©Damian Ryszawy/Shutterstock

Rijksdienst voor Ondernemend Nederland (RVO) a finalement choisi un consortium dirigé par Witteveen+Bos, pour la réalisation des études de faisabilité du projet de réhabilitation de neuf réservoirs d’eau et leurs bassins versants au Burkina Faso. Le projet qui s’inscrit dans le cadre du programme « Develop to Build (D2B) » de RVO, vise à renforcer l’approvisionnement en eau.

Au Burkina Faso, l’agence publique néerlandaise Rijksdienst voor Ondernemend Nederland (RVO) publie les résultats de l’appel d’offres relatif au projet de réhabilitation de neuf réservoirs d’eau et de leurs bassins versants. Le projet est initié par l’Agence de l’eau du Gourma (AEG) et l’Agence de l’eau du Nakanbé (AEN), deux organismes publics burkinabés.

Ces réservoirs construits dans les années 1960 seront réhabilités au terme des études de faisabilité réalisées par un consortium composé de Witteveen+Bos, de Deltares, de Netics et Bureau M2 des Pays-Bas, ainsi que de Bera du Burkina Faso. Actuellement, le consortium élabore des scénarios de réhabilitation des réservoirs avec les parties prenantes locales. Ces scénarios comprennent des stratégies de gestion des sédiments, le renforcement des barrages et le dragage afin de protéger et de sécuriser les ressources en eau, déjà très rares dont dépendent de millions de personnes dans le pays.

Le consortium dirigé par Witteveen+Bos évalue également l’impact l’environnemental et social du projet hydraulique. Suivra l’établissement d’un document d’appel d’offres à l’intention d’entreprises de construction.

Des travaux financés par RVO

Selon Witteveen+Bos, les études faisabilité dureront deux ans et seront financées par RVO. L’agence néerlandais soutiendra également l’AEG, l’AEN et le gouvernement burkinabè dans le processus de mobilisation des ressources financières. La réhabilitation des réservoirs proprement dite se fera en quatre ans à compter de la date de lancement des travaux.

Les neuf réservoirs à réhabiliter sont exploitées par l’AEG et l’AEN. Parmi eux, figure le réservoir qui forme le lac Bam de 302 m de haut. Le barrage est construit sur un cours d’eau situé près de la ville de Kongoussi dans la province de Bam, au centre du Burkina Faso. Cette rivière s’assèche progressivement, mettant en péril l’agriculture, les stocks de poissons et l’abreuvement du bétail. Le lac Bagré sera également réhabilité. Située dans la province de Boulgou, la retenue fournit de l’eau pour l’irrigation.

Inès Magoum

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