BURKINA FASO : la Charte de l’eau du bassin de la Volta va entrer en vigueur

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AFWA 2020: to improve solutions for a better access to water and sanitation in Africa©huyangshu/Shutterstock

Élaborée en 2017, la stratégie de mise en œuvre de la Charte de l’eau du bassin de la Volta a été validée au cours d’un atelier régional qui s’est tenu du 11 au 13 juillet 2019 à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Elle sera un outil juridique, règlementaire, institutionnel et technique de référence qui régira la gouvernance environnementale dans le bassin de la Volta.

La gouvernance environnementale s’institutionnalise dans le bassin de la Volta. Dans les prochains mois, la Charte de l’eau sera ainsi mise en œuvre. Elle permettra d’améliorer la gestion de l’eau dans le bassin de la Volta par le biais de la mise en application des principes de bonne gouvernance et de protection de l’environnement. Elle a été validée au cours d’un atelier, qui se tenait du 11 au 13 juillet 2019 à Ouagadougou, par les pays membres de l’Autorité du bassin de la Volta : le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Togo, le Bénin et le Ghana. Ces derniers ont examiné, amendé puis validé le projet de trois annexes de la Charte de l’eau : protocole de partage des données et d’informations entre les États, la notification des mesures projetées et les attributions, la composition des organes.

Pourquoi une Charte sur l’eau du bassin de la Volta ?

Une fois mise en œuvre, la Charte permettra de fixer les principes relatifs à l’utilisation et à la gestion équitable des ressources en eau dans le bassin de la Volta. Pour le coordonnateur du projet de mise en œuvre du programme d’actions stratégiques du bassin de la Volta (VISP), Jacob Tumbulto, cité dès 2017 par LeFaso.net, « la Charte sera un instrument juridique qui va, en quelque sorte, spécifier les actions qui seront menées pour la gestion intégrée des ressources en eau. Ce sera un instrument juridique entre les pays riverains du Bassin. Elle va préciser les modalités de la gestion des ressources en eau pour la réduction de la pauvreté dans les pays membres de l’ABV. » La Charte s’inscrit dans le cadre du VSIP, qui bénéficie du soutien de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et de la Coopération internationale sur les cours d’eau en Afrique (CIWA). Le coût global du projet est estimé à plus de 11 millions de dollars.

Pour sécuriser la zone, les chefs d’États ont décidé de créer le 19 janvier 2007, l’Autorité du bassin de la Volta, constituée des pays qui ont ce bassin en partage. Le bassin de la Volta s’étend sur 394 100 km2 et son débit est de 2,8 L/s par km2. C’est également dans cette zone que se trouve le lac Volta, le plus grand lac artificiel du monde. Il produit de l’électricité et fournit de l’eau pour l’irrigation et la pisciculture.

Luchelle Feukeng

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