BURKINA FASO : 72 M$ de la BOAD, dont un 1/4 pour des projets hydrauliques à Ouaga

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Eau-assainissement : travaux au Burkina Faso © Banque mondiale

Les 72 millions de dollars, soit 40,3 milliards de francs CFA, que la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) va mettre à la disposition du Burkina Faso, vont permettre de poursuivre les travaux d’assainissement de l’eau et de soutenir le développement local.

La première partie du prêt de 40,3 milliards de francs CFA, accordé par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) au Burkina Faso, va servir à lancer la 3e phase du projet de renforcement du réseau d’assainissement des eaux pluviales dans la capitale Ouagadougou. D’un montant de 10 milliards de francs CFA (18 M$), ce volet-là permettra aux autorités d’aménager l’exutoire à l’intérieur et en aval du parc Bangr Wéogo, situé à 15 minutes de Ouaga.

De même, les travaux le long du marigot Kadiogo (situé à l’intérieur du parc de Bangr Wéogo) permettront à la population de bénéficier de l’éclairage public. Les autorités réaliseront une piste piétonne le long des canaux et des chenaux, autour de la rivière. De son côté, la municipalité de Ouagadougou va mener une campagne de sensibilisation à l’intention des populations, entre autres, sur la question de la gestion des déchets solides.

Ces travaux vont bénéficier aux populations, en termes d’emploi, également pour permettre de résoudre durablement une partie des problèmes d’assainissement dans la capitale burkinabé et ses alentours.

Le reste de l’enveloppe, soit 30 milliards de francs CFA sera consacré au Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL), lancé en 2016, dont l’objectif principal est de combattre l’extrême pauvreté et booster le développement local au Burkina Faso.

Mais ces travaux réalisés uniquement à Ouagadougou et ses environs ne suffiront pas à résoudre le problème d’eau et d’assainissement dans le pays des hommes intègres. Selon le ministère de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso, seulement 55 % des personnes (chiffre datant de 2015) vivant en ville ont accès à l’eau et à l’assainissement. Dans les zones rurales, la situation est plus critique encore.

Jean Marie Takouleu

 

 

 

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