Site icon Afrik 21

BÉNIN : le gouvernement lance des travaux d’assainissement pluvial à Porto-Novo

BÉNIN : le gouvernement lance des travaux d’assainissement pluvial à Porto-Novo ©AFD

Au Bénin, une grande partie des habitants de la capitale Porto-Novo résident dans des zones humides et marécageuses notamment à Lokpodji, Tokpota et Dowa. Face à la recrudescence des inondations en temps de crue, le gouvernement vient de lancer les travaux d’assainissement pluvial dans le cadre du projet Porto-Novo ville verte (PNVV) financé à hauteur de 6,2 milliards de francs CFA (9,5 millions d’euros) par l’Agence française de développement (AFD).

Ce projet également soutenu par le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) et les services municipaux, vise la rénovation urbaine et la protection environnementale des quartiers précaires à travers drainage, l’aménagement et le désenclavement de voies d’accès aux berges. L’initiative permettra également le pavage de 369 m de chaussée, la construction de 821 m de caniveaux près du site de l’Assemblée nationale en construction, ainsi que la réalisation d’espaces verts et la mise en place d’équipements d’éclairage public à Porto-Novo.

Améliorer la résilience face aux inondations

« Le projet comprend l’élaboration d’un plan de développement urbain durable pour faire de Porto-Novo une ville résiliente, structurée, adaptée au changement climatique. Aussi, l’accompagnement d’activités génératrices de revenus, notamment le maraîchage et pisciculture », indique l’AFD représentée au Bénin par Jérôme Bertrand-Hardy.

Lire aussi:BÉNIN : le gouvernement lance des travaux d’assainissement pluvial à Cotonou

À terme, le projet permettra la résilience aux inondations qui laissent des dégâts importants à Porto-Novo comme à Cotonou où le gouvernement a également lancé en avril dernier les travaux du Programme d’assainissement pluvial (PAPC). Cet autre projet vise la construction de 90 km de collecteurs secondaires et de caniveaux latéraux de rue, l’aménagement de sept bassins de rétention ainsi que l’acquisition d’équipements pour la collecte de déchets solides dans la capitale économique. Le tout est financé via des prêts de plusieurs partenaires au développement, dont la Banque mondiale et l’AFD.

Benoit-Ivan Wansi

Quitter la version mobile