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BÉNIN : le barrage d’Ayédjoko entrera en service avant la fin de 2020

BÉNIN : le barrage d’Ayédjoko entrera en service avant la fin de 2020© Soneb

Le gouvernement du Bénin compte réceptionner le barrage d’Ayédjoko, situé à Savè avant la fin de l’année 2020. Cette annonce fait suite à une visite d’inspection effectuée sur le site des travaux par le ministre béninois de l’Eau et des Mines, Samou Seïdou Adambi. Ce responsable indique que les travaux de construction de la retenue d’eau d’Ayédjoko sont terminés à 98 %.

Les travaux en cours de finition sont réalisés par la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) et la Compagnie de Géo-ingénierie de Chine (CGC).

Une capacité de 2 millions de m3

Le barrage d’Ayédjoko est construit sur un affluent de la rivière Ouémé qui prend sa source dans les montagnes de l’Atakora. L’installation disposera d’une capacité de stockage de 2 millions de m3. L’eau sera pompée de la retenue pour approvisionner une usine de potabilisation d’une capacité de 220 m3 par heure, environ six fois la capacité d’une autre usine (1 200 m3 par heure) qui traitera l’eau du barrage de Lifo, en construction à Glazoué, dans le département des Collines au Bénin. La retenue d’eau de Lifo, dont les travaux commencent à peine affichera une capacité de stockage de 12 millions de m3.

Selon les autorités de ce pays d’Afrique de l’Ouest, l’eau pompée dans les barrages sera traitée et stockée dans cinq réservoirs d’une capacité de 5 500 m3. Elle sera ensuite transportée via 200 km de conduites, variant entre 75 et 710 mm. La CGC mettra aussi en place un système de télégestion des futures installations. Ces stations garantiront l’approvisionnement en eau potable de plus de 375 000 personnes jusqu’en 2035 dans le département des Collines.

La construction des barrages d’Ayédjoko et de Lifo s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement de l’approvisionnement en eau potable dans les départements des Collines et du Zou au Bénin. Il est financé à 94,81 % par Exim Bank of China et à 5,19 % par la Soneb ; soit un coût total de 52, 540 milliards de francs CFA (environ 80,1 millions d’euros).  Dans le département de Zou, la CGC construit des stations de pompage et une usine d’eau potable qui sera capable de traiter 1 500 m3 d’eau par heure.

Inès Magoum

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