BASSIN DU NIL : la GIZ octroie 6 M€ à l’IBN pour la gestion de l’eau transfrontalière

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BASSIN DU NIL : la GIZ octroie 6 M€ à l’IBN pour la gestion de l’eau transfrontalière©IBN

L’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) finance la gestion de l’eau transfrontalière dans le bassin du Nil en Afrique, à hauteur de 6 millions d’euros. L’accord de financement a été signé le 20 octobre 2022 entre James Macbeth, le directeur national de la GIZ-Ouganda et le directeur exécutif de l’Initiative du bassin du Nil (IBN), Sylvester Matemu.

La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement intensifie son soutien en faveur de l’Initiative du bassin du Nil (IBN) avec un nouveau financement. Il s’agit d’un montant de 6 millions d’euros dédiés à la gestion de l’eau transfrontalière dans cette partie de l’Afrique. Sur le continent, dix pays se partagent le bassin du Nil, long de 6, 695 millions de km à savoir le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC), l’Égypte, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda, le Soudan du Sud, le Soudan et la Tanzanie.

Le financement de la GIZ sera alloué sur trois ans. Selon les responsables de l’IBN, les fonds permettront de développer le système « HyrdoMet » (hydrométrie et météorologie) et de partager les informations hydrologiques avec les États membres du bassin du Nil. L’exploitation de réservoirs et de barrages existants dans cette zone géographique, ainsi que de futurs ouvrages notamment le barrage polyvalent d’Akanyaru, sera quant à elle coordonnée pour une répartition équitable de la ressource en eau.

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L’objectif est d’éviter les conflits liés à l’eau transfrontalière. Les tensions se sont exacerbées ces dernières années à cause de la construction du grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) par l’Éthiopie. Le Soudan et l’Égypte craignent une diminution du débit du Nil, dans un contexte local marqué par le stress hydrique. Pourtant, l’Égypte dépend à 97 % de l’eau du Nil pour son approvisionnement en eau potable et l’agriculture.

Une partie du financement de la GIZ permettra de poursuivre les deux programmes d’investissement de l’Initiative du bassin du Nil, notamment le Programme d’action subsidiaire des lacs équatoriaux du Nil (Nelsap) qui vise l’éradication de la pauvreté, la promotion de la croissance économique et la protection de l’environnement dans la région des lacs équatoriaux du Nil (NEL). Le financement permettra également la mise en œuvre du Programme d’action subsidiaire pour le Nil oriental (Ensap). Cette initiative contribuera à la vision régionale de transformation de la dimension socio-économique de la vie des citoyens du bassin.

Inès Magoum

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