BASSIN DU CONGO : l’AFD et le FFEM financent l’adaptation au changement climatique

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BASSIN DU CONGO : l’AFD et le FFEM financent l’adaptation au changement climatique© Nick Greaves/Shutterstock

Le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) et l’Agence française de développement (AFD) accordent deux subventions de 2 millions d’euros à la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos) pour un projet d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Congo. Ce financement bénéficiera aux 10 pays couverts par le deuxième poumon vert de la planète avec son régime hydrographique.

La secrétaire générale de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos), Judith Enaw a signé récemment une convention de financement avec François Pujolas, l’ambassadeur de France en République démocratique du Congo (RDC), et Didier Grébert, le directeur de l’Agence française de développement (AFD) à Kinshasa. La Cicos obtient ainsi une subvention du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) destinée à la mise en œuvre de son projet de Gestion intégrée de la ressource en eau et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Congo (projet Gire-SAT-Congo).

Le FFEM s’est engagé avec l’AFD, à accorder deux subventions de 2 millions d’euros pour le projet Gire-SAT-Congo dont le but est de mener des études approfondies sur la résilience et l’adaptation au changement climatique dans le bassin du Congo. L’objectif à terme est l’augmentation de la quantité et de la qualité des données et informations produites sur l’eau, une meilleure organisation de l’accès à ces données ainsi qu’un renforcement des mécanismes de partage des informations et applications liées à l’eau, aux usages et aux écosystèmes qui en dépendent.

La collecte des données sur le changement climatique dans le bassin du Congo

La première subvention destinée au projet Gire-SAT-Congo a été accordée le 8 mai 2020 par l’AFD. Le financement français permettra le renforcement des connaissances sur la ressource en eau à travers la réhabilitation et la mise en place « de nouvelles stations hydrométéorologiques in situ pour répondre aux besoins des pays. Cette collecte des données sera renforcée par le financement d’une thèse de doctorat sur le fonctionnement hydrique du bassin du Congo et de sa cuvette centrale, valorisant les données hydrométéorologiques disponibles », explique Didier Grébert, le directeur de l’AFD à Kinshasa.

L’appui du FFEM et de l’AFD permettra aussi le développement d’applications devant permettre de rendre les données collectées et leur analyse plus accessibles aux administrations des pays membres du Cicos et aux administrations régionales.

Parmi les pays bénéficiaires du projet, figurent la République démocratique du Congo (RDC), le Congo, le Gabon, la République centrafricaine (RCA), l’Angola, le Cameroun, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie. Si le stress hydrique est moins perceptible dans certains pays d’Afrique centrale, il va sans dire que le changement climatique se manifeste aussi par la saison pluvieuse qui arrive de plus en plus tard. Cette situation touche les paysans qui dépendent presque exclusivement des pluies pour l’agriculture.

Jean Marie Takouleu

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