ALGÉRIE : trois stations de dessalement de l’eau de mer sortiront bientôt de terre

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ALGÉRIE : trois stations de dessalement de l’eau de mer sortiront bientôt de terre©Anton Villalon / Shutterstock

Les travaux de réalisation de trois nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer démarrent bientôt en Algérie. Les futures stations seront installées sur trois sites, notamment dans la wilaya d’Alger, à Annaba et à Skikda.

En Algérie, les populations seront bientôt mieux approvisionnées en eau potable. Le ministre algérien des Ressources en eau, Arezki Berraki a déclaré le 7 mai 2020 que les travaux de réalisation de trois nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer démarreront prochainement dans le pays. Les infrastructures seront installées sur trois sites, notamment dans la wilaya d’Alger, la plus petite, mais aussi la plus peuplée des 48 wilayas qui composent l’Algérie, à Annaba, une ville située dans le nord-est du pays, à 536 kilomètres à l’est de la capitale Alger et à Skikda, une commune située en bordure de la mer Méditerranée, à 471 kilomètres à l’est d’Alger. « Le projet de la capitale sera d’une capacité de 300 000 m3/jour. Les trois nouvelles stations viennent pour renforcer les structures de dessalement déjà existantes », souligne Arezki Berraki, le ministre algérien des Ressources en eau.

En Algérie, 11 stations de dessalement de l’eau de mer existent déjà et sont réparties sur 9 wilayas. Il s’agit des wilayas de Chlef, de Tlemcen, d’Alger, de Skikda, de Mostaganem, d’Oran, de Boumerdès, de Tipaza et d’Aïn Témouchent. Ces usines produisent 17 % de la quantité totale d’eau potable consommée au niveau national. Les 11 stations ont atteint 2 110 000 m3/jour, soit l’équivalent de 770 Mm3/an, ce qui permet de fournir de l’eau potable à travers les différentes wilayas du pays.

À côté des futurs centres de dessalement de l’eau de mer, le ministre Arezki Berraki a annoncé que le projet prévoit aussi l’approvisionnement des villes côtières du pays en eau dessalée et la consécration de l’eau des barrages aux villes intérieures et à l’irrigation. Le but étant que ces villes ne parient plus uniquement sur les eaux de pluie.

Heureusement pour l’Algérie, actuellement, il n’y’a pas de quoi s’inquiéter. L’apport des dernières précipitations est important. « Les pluies abondantes enregistrées ces derniers jours ont contribué à l’augmentation des réserves des barrages de plus de 300 millions m3 et à l’alimentation de la nappe phréatique », se réjouit Arezki Berraki, le ministre algérien des Ressources en eau.

« En dépit d’une pluviométrie tardive cette année et de la hausse du niveau de consommation des eaux en raison de la lutte contre la propagation du Covid-19, le taux de remplissage des barrages avoisine actuellement 62 %. Ce taux est bon », ajoute-t-il.

À cette date, les réserves nationales sont de l’ordre de 4,2 milliards m3, en plus des réserves des nappes souterraines. Sur les 75 barrages en exploitation à travers l’Algérie, huit sont remplis de 100 %, notamment les wilayas de Tlemcen, d’El Taref, de Jijel, de Mila, de Skikda, de Tissemsilt et de Mostaganem. Selon Arezki Berraki, ce volume devrait permettre de couvrir les besoins des Algériens durant l’été prochain.

Inès Magoum

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