AFRIQUE : un rapport de la BAD évalue la faisabilité des échanges dette-nature/climat

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AFRIQUE : un rapport de la BAD évalue la faisabilité des échanges dette-nature/climat©Luca Nichetti/Shutterstock

Une publication met en évidence les options politiques pour un financement durable, en mettant l'accent sur les échanges dette-climat/nature. Le rapport a été publié le 13 octobre 2022 par la Banque africaine de développement (BAD), en partenariat avec le groupe Potomoac et le Fonds mondial pour la nature (WWF).

Les échanges dette-climat/nature sont des transactions financières conçues pour échanger l’annulation de la dette contre des actions de conservation. Dans un rapport publié le 13 octobre 2022, Banque africaine de développement (BAD), en partenariat avec le groupe Potomoac et le Fonds mondial pour la nature (WWF) recommande aux États africains de se tourner vers les échanges dette-nature/climat pour « mobiliser au cas par cas le financement de la biodiversité pour des projets favorables à la nature, car des solutions sur mesure sont nécessaires pour des résultats optimaux » indique le rapport.

Intitulé « Échanges dette-nature : Faisabilité et importance politique dans le secteur des ressources naturelles en Afrique », le rapport vise à éclairer le plan d’action sur la dette et la politique d’emprunt durable de la BAD, ainsi que des interventions spécifiques sur la gestion et la durabilité de la dette dans les pays africains.

Un financement supplémentaire de 484,6 milliards de dollars

Pour faire face à la triple menace d’une dette insoutenable, du risque climatique et de la dégradation de la nature par le biais du Plan d’action pour la relance verte de l’Union africaine (UA) 2021-2027, le rapport met en évidence les opportunités et les innovations pour mobiliser des financements extérieurs dans les pays endettés à des taux concessionnels, y compris le financement du secteur privé.

De manière chiffrée, le rapport estime que l’Afrique aurait besoin d’un financement supplémentaire de 484,6 milliards de dollars, dans les dix prochaines années.

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Sa publication intervient à quelques semaines de la 15e Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15) prévue en décembre 2022 au Canada. Un sommet pendant lequel les participants devront tabler sur les 200 milliards de dollars proposés les Nations unies, afin de mettre en œuvre le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020.

Boris Ngounou

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