AFRIQUE : un plan d’action international pour l’économie circulaire des e-déchets

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AFRIQUE : un plan d’action international pour l’économie circulaire des e-déchets©Morten B/Shutterstock

Les scientifiques de l’université d’Utrecht aux Pays-Bas et de l’université d’Ibadan située dans l’État d’Oyo au Nigeria proposent un plan d’action international pour l’économie circulaire des déchets électriques et électroniques en Afrique. Le document pointe du doigt la responsabilité des producteurs de ce type d’ordures.

L’économie circulaire prend une place de plus en plus importante dans le débat sur la préservation de l’environnement dans le monde, notamment en Afrique. Il intègre plusieurs secteurs, dont la gestion des déchets, à l’origine des émissions de 6,8 % de gaz à effet de serre (GES) sur le continent, selon la Convention des maires pour l’Afrique subsaharienne (CoM SSA).

Les déchets électriques et électroniques ont particulièrement retenu l’attention des scientifiques de l’université d’Utrecht aux Pays-Bas et de l’université d’Ibadan, située dans l’État d’Oyo au Nigeria. C’est dans cette logique que s’inscrit le plan d’action international sur l’économie circulaire des e-déchets. Le document présenté le 26 avril 2022 indique les grandes lignes d’un plan d’action pour la responsabilité ultime du producteur et une pétition à base scientifique qui demande de rendre les producteurs européens responsables de la gestion de leurs déchets électroniques au niveau international, en vertu du principe « payeur-pollueur ».

La valorisation des e-déchets

Parmi les procédés préconisés, le recyclage des déchets électriques et électroniques (téléphones, ordinateurs, électroménagers, etc.) en matière première secondaire. L’objectif est la préservation de l’environnement. La santé de populations est également menacée par les é-déchets. Mal gérés, les dommages sur l’homme vont de la prématurité aux troubles comportementaux et pulmonaires, en passant par des cancers, indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un rapport publié en juin 2021.

Lire aussi – AFRIQUE : l’économie circulaire au cœur de la préservation des écosystèmes

La responsabilité ultime du producteur prend également en compte le commerce international des déchets électriques et électroniques usagés et comprend un mécanisme de transfert financier des programmes de responsabilité élargie des producteurs (REP) de l’Union européenne (UE) vers les pays importateurs.

Revolve Vienne et son organisation à but non lucratif Revolve Circular soutiennent les scientifiques d’Utrecht et d’Ibadan en mettant l’accent sur la communication stratégique et le journalisme constructif.

Inès Magoum

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