AFRIQUE : l’Unesco et le Japon créent une plateforme d’alerte aux inondations

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AFRIQUE : l’Unesco et le Japon créent une plateforme d’alerte aux inondations © Vadim Petrakov/Shutterstock

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) s’est associée au le gouvernement japonais pour mettre en place une plateforme dont l’objectif est d’alerter en cas d’inondations. Ce phénomène est récurrent pendant la saison des pluies en Afrique. La première zone ciblée par l’initiative est le Bassin des fleuves Niger et Volta.

En juillet 2018, des pluies diluviennes se sont abattues dans un certain nombre de pays en Afrique de l’Ouest. Elles ont causé des inondations qui ont attristé de nombreuses familles. En Côte d’Ivoire, 22 personnes sont mortes dans les inondations de la grande ville d’Abidjan. Dans cette même région du continent, un pays subit cette catastrophe presque chaque année : le Niger.

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), une évaluation récente a montré une augmentation exponentielle de l’ampleur et de la fréquence des inondations au Niger. À Niamey, la capitale, LA catastrophe s’est produite en 2008, 2010, 2012, 2013, 2015, 2016 et 2017. Elle cause à chaque fois de grandes pertes pour les populations, ce qui constitue un frein au développement. Pour faire à la situation, l’Unesco et le gouvernement du Japon se sont donnés la main pour créer une plateforme d’alerte qui permette de s’adapter au phénomène.

L’objectif de la plateforme

Pendant la saison pluvieuse, les fleuves et les grandes rivières qui traversent l’Afrique de l’ouest sortent de leurs lits. C’est la raison pour laquelle cette région est la première cible de la nouvelle plateforme d’alerte. Elle est reliée à des systèmes d’observation et d’alerte rapide qui permettront d’assurer les évaluations, la prévention, la préparation et les réactions pendant l’inondation.

Le projet permettra aussi de renforcer les capacités en vue d’une meilleure préparation à la gestion des inondations récurrentes dans la région, « en passant de la gestion des crises à une approche de gestion des risques ». Les premiers pays bénéficiaires font partie de l’Autorité du bassin de la Volta (ABV), de l’Autorité du bassin du Niger (ABN) et leurs pays associés. Il s’agit du Bénin, du Burkina, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Tchad et du Togo.

L’Unesco et le Japon ont confié la gestion de la plateforme au Centre international sur les risques liés à l’eau et leur gestion (Icharm) basé au Japon et au Centre régional Agrhymet dont le siège se trouve à Niamey.

Jean Marie Takouleu

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