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AFRIQUE : le programme EarthRanger renforce la gestion de 6 aires protégées

AFRIQUE : le programme EarthRanger renforce la gestion de 6 aires protégées©Sandeep-Bisht /Shutterstock

Un nouveau projet de conservation de la nature, déploie le logiciel EarthRanger pour renforcer la sécurité autour de six aires protégées en Afrique. Il s’agit du parc national de Chobe au Botswana, des parcs nationaux de Limpopo et de Zinave au Mozambique, et des parcs nationaux de Nouabalé-Ndoki, Odzala-Kokoua et Conkouati-Douli en République du Congo. Soit un total de 4,9 millions d’hectares d’aires protégées (AP) terrestres.

Développé par la société américaine Vulcan, EarthRanger est un système de visualisation et d’analyse de données qui fournit aux défenseurs de l’environnement les informations en temps réel dont ils ont besoin pour assurer la sécurité de la faune, des habitats et des communautés. Dans le cadre de son implémentation au Botswana, au Mozambique et en République du Congo, EarthRanger permettra d’améliorer les infrastructures telles que les salles d’opérations, les dispositifs de suivi des véhicules et des animaux, sans oublier les réseaux de communication tels que les systèmes de radio numérique et la radio longue portée.

Un projet financé par le FEM

Ce projet dont la durée est de trois ans et demi (juillet 2022-mars 2026), est financé par une subvention du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) de 2,4 millions de dollars et un cofinancement de 4,8 millions de dollars alloué par des partenaires. « Les aires protégées en Afrique connaissent une dégradation et une perte de biodiversité à cause de la destruction de l’habitat et de l’exploitation non durable des ressources. Les menaces de braconnage, les conflits homme-faune, la récolte du bois, l’expansion des terres agricoles et l’urbanisation s’intensifient. Il en va de même pour les défis des espèces envahissantes, du changement climatique et des développements miniers. EarthRanger est une solution opportune et innovante qui aidera les gestionnaires d’aires protégées, les écologistes et les biologistes de la faune à prendre des décisions opérationnelles plus éclairées pour la conservation de la faune », explique Claude Gascon, responsable des programmes du FEM.

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Selon les données de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), environ 1 million d’espèces sont menacées d’extinction en Afrique, et beaucoup d’autres le seront dans les décennies à venir. À moins que des mesures ne soient prises pour réduire l’intensité des facteurs à l’origine de la perte de biodiversité.

Boris Ngounou

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