AFRIQUE : l’Assemblée annuelle de la BAD s’ouvre le 22 mai à Charm el-Cheik

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AFRIQUE : l’Assemblée annuelle de la BAD s’ouvre le 22 mai à Charm el-Cheik ©BAD

Au moins 3 000 participants notamment le secteur privé, la société civile et les représentants de gouvernements sont attendus le 22 mai 2023 à l’ouverture de la 58e Assemblée annuelle du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) qui se déroulera dans la ville égyptienne de Charm el-Cheik sous le prisme du financement climatique en Afrique.

Du 22 au 26 mai 2023, la Banque africaine de développement (BAD) réunit tous ses organes notamment le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds de développement urbain et municipal (UMDF) dans le cadre de la 58e Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du groupe. La rencontre qui aura pour cadre le Centre de conférence internationale de Charm el -Cheikh en Égypte sera centrée sur la finance climatique.

Durant quatre jours, les experts du développement durable, les opérateurs économiques et les dirigeants politiques du continent aborderont les stratégies susceptibles d’accélérer la croissance verte notamment dans les pays les plus touchés par les effets du changement climatique à commencer par l’Égypte. Avec un produit intérieur brut (PIB) estimé à 341,7 milliards d’euros en 2021 par la Banque mondiale, le pays hôte de la 27e Conférence des parties des Nations unies sur le changement climatique (COP27) qui s’est tenue en novembre 2022 est constamment à l’affût des financements climatiques pour renforcer la sécurité alimentaire de ses 109 millions d’habitants en proie à la sècheresse.

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C’est la raison pour laquelle la BAD tablera sur d’éventuels accords d’investissements concrets avec le secteur privé pour renforcer leur contribution à la résilience climatique. Il s’agit principalement des banques commerciales et des plateformes industrielles dont l’impact environnemental des activités n’est plus à négliger au regard des pics de pollution notamment en Afrique subsaharienne.

« La transition verte de l’Afrique nécessitera la mobilisation de ressources importantes. Entre 1 300 et 1 600 milliards de dollars sont nécessaires sur la période 2020-2030, pour mettre en œuvre l’action climatique telle qu’exprimée dans les contributions déterminées au niveau national (CDN) des pays », indique la BAD. À cet effet, l’institution basée à Abidjan en Côte d’Ivoire entend mobiliser jusqu’à 127,2 milliards de dollars par an auprès de ses partenaires régionaux et internationaux pour combler le déficit des flux de financement climatique sur le continent.

Pour plus d’informations sur l’évènement, cliquez ici.

Benoit-Ivan Wansi

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