AFRIQUE : l’appel à projets d’OceanHub Africa pour la protection des écosystèmes marins

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AFRIQUE : l’appel à projets d’OceanHub Africa pour la protection des écosystèmes marins© OceanHub Africa

Les start-up africaines développant des solutions de biotechnologie, d’intelligence artificielle (IA) et d’autres innovations susceptibles de garantir la survie de la biodiversité marine ont jusqu’au 14 mai 2023 pour postuler à l’appel à projets lancé par l’Organisation non gouvernementale (ONG) OceanHub Africa, basée en Afrique du Sud.

Alors que 11 millions de tonnes de plastiques se déversent chaque année dans les cours d’eau en Afrique, l’organisation non gouvernementale (ONG) OceanHub Africa basée en Afrique du Sud est à la recherche de 12 solutions écologiques susceptibles de renforcer la protection des écosystèmes marins sur le continent. L’appel à projets qui se referme le 14 mai 2023 s’adresse exclusivement aux start-up vertes portées par des jeunes entrepreneurs et axées sur la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.

Il s’agit principalement de l’ODD14 qui préconise le respect des espèces animales et végétales vivant dans les milieux aquatiques. Les candidats de la quatrième cohorte d’OceanHub Africa devront donc proposer des techniques concrètes pour réduire la surpêche et la pollution par les déchets, au moment où la survie de la biodiversité marine en est fortement menacée. Les innovations sélectionnées au soir du 18 juin 2023 bénéficieront d’une série de formation sur la transition écologique pendant huit mois, ainsi que d’un financement pouvant atteindre 10 000 dollars par projet.

En 2022, l’initiative a primé six start-up parmi lesquelles la sud-africaine SeaH4. La jeune pousse fondée par Johannes Bochdalofsky propose des solutions d’énergies propres aux professionnels du secteur maritime afin de limiter leurs dépendances aux énergies fossiles à proximité de la mer. Pour son édition 2023, l’appel à projets d’OceanHub Africa intervient au lendemain de l’adoption historique du Traité sur la haute mer par l’ONU.

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Après deux décennies de pourparlers, le nouveau texte statue sur l’exploitation des ressources génétiques des eaux internationales dont les écosystèmes contiennent des molécules essentielles pour le développement de l’industrie cosmétique et pharmaceutique. Ce traité contient également des recommandations aux États pour assurer la conservation et l’utilisation durable de cette diversité biologique qui absorbe le CO2 à l’origine du réchauffement climatique.

Pour plus d’informations sur l’appel à projets, cliquez ici.

Benoit-Ivan Wansi

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