AFRIQUE : la Fondation Walton engage 100 M$ pour la conservation de la faune sauvage

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AFRIQUE : la Fondation Walton engage 100 M$ pour la conservation de la faune sauvage © Anton_Ivanov/Shutterstock

La Fondation Rob et Melani Walton engageront 100 millions de dollars en faveur de la conservation de la faune sauvage en Afrique. Les fonds financeront principalement les activités de l’organisation African Parks qui gère une quinzaine de parcs nationaux en Afrique subsaharienne.

African Parks obtient à nouveau du financement pour la préservation de la faune sauvage en Afrique. La promesse de 100 millions de dollars est faite par la Fondation Rob et Melani Walton, administré par le milliardaire américain Rob Walton, fondateur du géant de la grande distribution Walmart, et sa femme Melani Lowman-Walton. Les fonds seront divisés en deux parties. La première de 75 millions de dollars sera consacrée à la création du Fonds de dotation Rob et Melani Walton pour soutenir les opérations de conservation.

La deuxième partie du financement, soit 25 millions de dollars soutiendra les parcs nationaux gérés par African Parks. L’organisation basée à Johannesburg (en Afrique du Sud) gère 19 parcs nationaux sur le continent, couvrant une superficie de 14,7 millions d’hectares, grâce à ses 3 200 employés. « Une partie de ces fonds sera utilisée pour des subventions de contrepartie sur cinq ans, en conjonction avec le Legacy Landscapes Fund, pour le parc national d’Iona en Angola et le parc national d’Odzala-Kokoua au Congo. Ce financement permettra de mobiliser 10 millions de dollars supplémentaires pour chaque parc au cours des dix années suivantes », explique African Parks.

L’urgence de la conservation de la faune

L’organisation créée en 2000 par Paul Fentener van Vlissingen estime que les fonds apportés par la Fondation Rob et Melani Walton permettront d’accroître son impact en gérant davantage de parcs, de réduire le braconnage, d’augmenter les populations d’animaux sauvages et d’améliorer les moyens de subsistance de centaines de milliers de personnes vivant autour des parcs nationaux.

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En 2020 African Parks a identifié, dans une analyse, 161 « zones d’ancrage » en Afrique qui ont le plus de chances de devenir de grands paysages viables, capables d’abriter une biodiversité d’importance mondiale. Cependant, seules 69 de ces zones sont actuellement protégées de manière adéquate, selon l’organisation. « Si les 161 zones bénéficient de solutions de gestion efficaces, elles constitueront une étape fondamentale vers la vision plus large de la sauvegarde de 30 % de l’Afrique pour la nature », explique African Parks.

Élargir la zone de conservation de la biodiversité

« Les impacts de la crise climatique sont indéniables, et nous devons agir rapidement et avec audace pour protéger les communautés afin que les gens et la nature puissent prospérer ensemble. En Afrique, une partie de la solution consiste à conserver davantage de parcs afin de protéger la biodiversité et de garantir que les communautés bénéficient des avantages sanitaires et économiques que ces zones peuvent offrir lorsqu’elles sont bien gérées », affirme le milliardaire Rob Walton, également administrateur émérite d’African Parks.

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L’organisation nourrit l’ambition de gérer 30 parcs nationaux africains, sur une superficie d’au moins 30 millions d’hectares d’ici à 2030, tout en soutenant les moyens de subsistance des populations locales. Selon African Parks, cette perspective soutiendrait les efforts des gouvernements africains, en les aidant à atteindre l’objectif mondial de protection de 30 % de la planète pour la nature.

Jean Marie Takouleu

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