AFRIQUE : la BAD booste les investissements dans les mini-grids verts via le Sefa

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AFRIQUE : la BAD booste les investissements dans les mini-grids verts via le Sefa©Varga Jozsef Zoltan/Shutterstock

Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) approuve 7 millions de dollars pour booster les investissements dans les mini-grids verts en Afrique. Ce financement est engagé via le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (Sefa).

La Banque africaine de développement (BAD) soutient le déploiement des mini-grids en Afrique. L’institution financière panafricaine accorde 7 millions de dollars à travers son Fonds pour l’énergie durable en Afrique (Sefa) pour booster les investissements dans les mini-grids verts, une solution d’électrification en pleine expansion en Afrique.

Les fonds viennent en appui au Programme d’accélération du marché des mini-grids en Afrique (AMAP). Ce programme d’assistance technique est mis en œuvre par la BAD pour développer les investissements privés dans les mini-grids verts sur le continent africain. Son développement repose sur plusieurs piliers notamment la mise en œuvre d’un nouveau cadre normalisé pour les programmes d’accélération des mini-réseaux (MAP) à l’échelle nationale dans plusieurs pays ; la conception et l’amélioration des solutions de réduction des risques financiers ; et le soutien aux activités de développement des connaissances, de l’innovation et des compétences.

L’accès à l’électricité pour 4 millions de personnes

La BAD estime que dans sa phase initiale, l’AMAP devrait permettre 880 000 connexions à des petits réseaux électriques alimentés par des sources renouvelables. Les installations construites dans le cadre du programme auront une capacité cumulée de 80 MW, fournissant l’accès à l’électricité à 4 millions de personnes en Afrique. Il permettra aussi, dans sa première phase, la création de 7 200 emplois à temps plein, dont 1 800 devraient être occupés par des femmes ; à la réduction de plus de 6,5 millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone (tCO2eq) sur toute la durée de vie, et à la facilitation d’investissements publics et privés dans les mini-réseaux, estimés par la BAD à 650 millions de dollars.

« L’AMAP souligne l’engagement de la Banque africaine de développement à renforcer l’industrie des mini-grids en Afrique, que nous considérons comme un moteur essentiel pour l’accélération de l’accès à l’énergie, la résilience climatique et une reprise verte après la Covid-19 », explique Kevin Kariuki, le vice-président de la BAD pour l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte.

Le soutien de l’Association des développeurs de mini-grids

L’institution financière basée à Abidjan en Côte d’Ivoire inscrit l’AMAP dans le cadre de sa nouvelle politique en matière d’investissement dans le secteur énergétique africain, ainsi que dans les objectifs de développement durable (ODD).

Cette vision est partagée par Aaron Leopold, le directeur général de l’Association des développeurs de mini-grids qui estime que l’atteinte de l’objectif 7 (accès universel à l’énergie) des ODD ainsi que définie par l’Organisation des Nations unies (ONU) passe par un développement radical. « Un programme de soutien holistique et à large spectre informé des besoins de l’industrie est nécessaire pour apporter aux gouvernements, aux investisseurs et bien sûr au secteur des mini-grids le type de soutien qui peut faciliter des progrès rapides et efficaces », explique Aaron Leopold.

Jean Marie Takouleu

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