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AFRIQUE: en alliées, Société Générale et la SFI vont renforcer le financement des ODD

AFRIQUE : en alliées, Société Générale et la SFI vont renforcer le financement des ODD ©Makhtar Diop

Société Générale s’est donné pour ambition d’être une banque « robuste et durable » d’ici à 2026. Pour y parvenir, le groupe français mise sur le financement des 17 objectifs de développement durable (ODD) dans les pays en développement qui en accusent un grand retard. Ainsi, elle s’associe avec la Société financière internationale (SFI), la filiale du groupe de la Banque mondiale en charge du financement du secteur privé.

Ensemble, les deux institutions entendent faciliter la mise en place de solutions de financement diversifiées qui sont favorables à la mobilisation des investissements privés dans les domaines de l’agriculture (ODD2), de l’eau (ODD6), de l’énergie (ODD7) ainsi que l’égalité des genres (ODD5) à travers la promotion de l’entrepreneuriat féminin dans les petites et moyennes entreprises (PME) notamment en Afrique.

Des investissements durables

Les subventions, prêts et autres appuis seront octroyés en priorité aux initiatives promouvant l’innovation  dans ces différents secteurs clés. Objectif, « concrétiser des projets dont l’impact sur les populations et les économies locales est crucial », affirme Makhtar Diop, le directeur général de la SFI. En la matière, la filiale du groupe de la Banque mondiale a déjà injecté 1,3 milliard de dollars de capitaux dans les investissements verts de Société Générale.

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Selon son directeur général, c’est une nouvelle étape qui s’inscrit dans « nos engagements économiques, sociaux et de gouvernance (ESG), en réponse aux besoins d’infrastructures durables dont ont besoin les pays ciblés », explique Slawonir Krupa. L’Algérie en fait partie. Plus tôt en juillet 2022, Société Générale a prêté 9,4 millions d’euros à la filiale     algérienne du cimentier LafargeHolcim en vue d’accélérer la décarbonation de ses activités industrielles (ODD9). L’entreprise s’est par exemple engagée dans la fabrication d’un béton bas carbone baptisé « Chamil » dans ce pays d’Afrique du Nord.

Benoit-Ivan Wansi

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