AFRIQUE DU SUD : vers une solution durable pour la gestion des babouins au Cap ?

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AFRIQUE DU SUD : vers une solution durable pour la gestion des babouins au Cap ? © Neil Bradfield/Shutterstock

En Afrique du Sud, plusieurs plateformes de protection de l’environnement sont en conclave en vue de trouver une solution durable à la gestion des babouins dans la ville du Cap. Ces espèces souvent à l’origine de plusieurs dégâts en milieu urbain bénéficieront d’une meilleure protection dans les aires protégées.

C’est un protocole d’accord qui pourrait bientôt améliorer la gestion des babouins dans la ville du Cap en Afrique du Sud. Plusieurs organisations de protection de l’environnement à l’instar des Parcs nationaux d’Afrique du Sud (SANParks), Cape Nature, Forestry et Fisheries, se concertent pour mettre en place des solutions durables pour le bien-être de ces animaux dans le Parc national de la montagne de la Table, et d’autres aires protégées de la capitale.

À cet effet, les parties prenantes sous la coordination de la ministre des Forêts, de la Pêche et de l’Environnement, Barbara Creecy, et du maire adjoint de la ville du Cap Alderman Eddie Andrews, constitueront une équipe de scientifiques dans l’optique de limiter le conflit entre ce singe et l’humain, ayant longtemps fait échos dans la capitale sud-africaine.

Prévenir le conflit homme-faune

Selon le Groupe d’action environnementale de Kommetjie (KEAG), un recensement de la population de babouins en 1998 a dénombré 365 individus. La plupart d’entre eux ont été abattus par les autorités, car ces babouins chacma, attirés par la nourriture humaine pillent les maisons, les jardins et les voitures. En avril 2021 par exemple, la municipalité du Cap a annoncé qu’un babouin accusé de vol en série a été euthanasié avec l’assistance d’un vétérinaire.

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« Nous avons détraqué l’écosystème. Les lions ont été chassés il y a plus d’un siècle. Le léopard a été observé dans la péninsule du Cap pour la dernière fois dans les années 1930. Les prédateurs étant plus rares, la population de babouins a augmenté de façon dramatique », explique Justin O’Riain, chercheur principal à l’Institut pour les communautés et la faune en Afrique (iCWild) de l’Université du Cap.

Benoit-Ivan Wansi

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