Le gouvernement sud-africain s’apprête à lancer trois cycles de qualification pour la production de 6 800 MW d’énergie renouvelable dans le pays. Le premier cycle sera lancé avant la fin du mois de janvier ou au cours du mois de février 2021.
On en sait un peu plus sur les nouvelles orientations des autorités sud-africaines en matière d’énergie renouvelable. Des précisions ont été données lors d’une récente réunion du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud. Il ressort de ce conclave que l’administration du président Matamela Cyril Ramaphosa travaille sur le lancement de trois cycles d’appels d’offres pour la production de 6 800 MW d’énergie propre au cours des prochains mois.
Selon le calendrier prévu, le premier cycle de qualification pourrait être lancé avant la fin de ce mois de janvier, ou en février 2021. Les producteurs indépendants d’électricité (IPP) formuleront des propositions pour la production de 2 600 MW d’énergie solaire et éolienne. La deuxième phase qui commencera en août 2021 a pour but de choisir des entreprises devant produire également 2 600 MW. Le troisième cycle sera lancé en janvier 2022 pour une capacité de 1 600 MW.
Le gouvernement sud-africain prévoit aussi des qualifications pour le stockage d’électricité avec un appel d’offres dont le lancement est attendu pour le mois de septembre 2021. Les entreprises compétiront pour le stockage de 500 MW d’électricité. Si le but de cette initiative est d’augmenter la capacité installée de la nation arc-en-ciel en proie aux délestages, il va sans dire que le gouvernement sud-africain répond ainsi à ses engagements internationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Mais l’Afrique du Sud ne tourne pas définitivement le dos aux énergies fossiles puisque les autorités prévoient aussi de lancer des cycles d’appels d’offres pour la construction de 4 500 MW de centrales à gaz et à charbon.
Jean Marie Takouleu
