AFRIQUE DU SUD : Standard Bank mobilise 200M‎$ d’obligations vertes, un record

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La banque sud-africaine Standard Bank Group vient de mobiliser 200 millions de dollars, suite aux obligations vertes qu’elle a émises à la bourse de Londres. Il s’agit de la plus importante vente de titres d’obligations vertes jamais réalisée en Afrique. L’achat a été effectué par un seul investisseur : la Société financière internationale (SFI).

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Le marché africain des obligations vertes enregistre sa plus grosse opération. Ce sont 200 millions de dollars, qui ont été levés le 2 mars 2020 par Standard Bank, via la bourse de Londres (London Stock Exchange). Un montant record, qui dépasse le total des émissions d’obligations vertes en 2018 (135,9 millions $).

Un seul acheteur est à l’origine de cette opération. Il s’agit de la Société financière internationale (SFI), une filiale de la Banque mondiale en charge du secteur privé dans les pays en développement.

Ces obligations qui sont remboursables sur une période de 10 ans visent l’amélioration de l’accès à la finance climatique en Afrique du Sud. Elles serviront notamment à financer des projets dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, l’efficacité concernant la ressource en eau et le développement de bâtiments respectueux de l’environnement.

La finance climatique en Afrique du Sud, un potentiel de 588 milliards de dollars d’ici à 2030

La finance climatique est en train d’amorcer une embellie remarquable en Afrique du Sud, où les investisseurs privés s’engagent de plus en plus dans les projets offrant des perspectives de rendement financier et d’efficacité environnementale. D’après la Banque mondiale, le potentiel d’investissement dans les projets soucieux du climat en Afrique du Sud, d’ici à 2030, représente 588 milliards de dollars. Une tendance portée également par les banques commerciales, qui supportent environ 45 % des financements dédiés aux projets d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique.

Le reste de l’Afrique n’en est pas moins concerné par la finance climatique, étant donné qu’il s’agit du continent le plus touché par les conséquences du réchauffement climatique. C’est pourquoi Standard Bank promeut également la finance climatique au-delà de son pays. En octobre 2019, sa filiale kényane, la Stanbic Bank, a récolté pour sa première obligation verte, 41,45 millions de dollars. Un prêt destiné à financer la construction de logements pour étudiants.

Boris Ngounou

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