Le spécialiste suédois de l’éolien Hexicon AB s’est allié à l’entreprise sud-africaine Genesis Eco-Energy Developments pour explorer les possibilités d’investissements dans l’énergie éolienne offshore en Afrique du Sud.
GenesisHexicon, c’est le nom de la joint-venture que vient de lancer Hexicon AB, le développeur suédois de projet d’énergie éolienne et Genesis Eco-Energy Developments, une entreprise basée en Afrique du Sud. Les deux spécialistes de l’énergie éolienne unissent leurs forces en vue d’explorer les possibilités d’investissement dans l’énergie éolienne en mer. Selon Hexicon, cette initiative devrait contribuer à « l’économie des océans » et aux objectifs de production d’énergies renouvelables en Afrique du Sud.
L’entreprise estime par ailleurs que la nation arc-en-ciel fait partie des dix premiers marchés à long terme de la planète pour le déploiement de l’éolien en eaux profondes. C’est ce qui justifie son choix de travailler avec une entreprise basée en Afrique du Sud. « Nous sommes fiers de faire équipe avec Genesis Eco-Energy Developments qui, depuis 2002, a fait ses preuves en développant des projets éoliens et solaires terrestres et en collaborant avec les parties prenantes gouvernementales pour définir les politiques d’énergies renouvelables en Afrique du Sud », affirme Henrik Baltscheffsky, le directeur général d’Hexicon.
En Afrique du Sud, le gouvernement a lancé le Programme d’approvisionnement indépendant en énergie renouvelable (REIPPP). Cette ambitieuse initiative a permis le développement de projets d’énergies renouvelables auxquels a pris part Genesis Eco-Energy Developments. L’entreprise sud-africaine a ainsi développé le projet éolien de Khobab avec Mainstream Renewable Power, une entreprise basée à Dublin en Irlande. La centrale est située dans la zone municipale de Hantam, à 60 km au nord de Loeriesfontein dans le Cap Nord. Elle est installée sur une superficie de 3 453 hectares de terres agricoles et affiche une capacité de 140 MW grâce à 61 turbines éoliennes de 99 m de long.
Outre qu’il contribue à approvisionner le réseau de l’entreprise publique Eskom, le parc éolien de Khobab permet d’éviter les émissions de 550 000 tonnes de CO2 chaque année, par rapport aux centrales électriques traditionnelles à combustibles fossiles, au charbon notamment.
Jean Marie Takouleu
