AFRIQUE DU SUD : Averda va gérer les déchets d’ArcelorMittal pendant trois ans

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AFRIQUE DU SUD : Averda va gérer les déchets d’ArcelorMittal pendant trois ans©Stastny_Pavel/Shutterstock

ArcelorMittal South Africa, la filiale du géant mondial de la sidérurgie ArcelorMittal vient de choisir Averda pour la gestion de ses déchets industriels. L’entreprise libanaise assurera ce service pendant une période de trois ans.

Bonne nouvelle pour Averda. La filiale sud-africaine de cette entreprise libanaise vient de décrocher le contrat de gestion des déchets d’ArcelorMittal South Africa, la filiale du géant mondial de la sidérurgie ArcelorMittal. Selon les termes de ce contrat d’une durée de trois ans, Averda travaillera sur les installations d’ArcelorMittal situées dans les villes industrielles de Vereeniging et Vanderbijlpark, dans la province du Gauteng.

Ces sites couvrent un espace de 92 km2 et sont situés non loin du site d’enfouissement des déchets dangereux de Vlakfontein. Il est géré actuellement par Averda qui a signé un contrat d’une durée de cinq ans avec l’administration. Il conduira aussi à la construction d’une usine de traitement des déchets liquides dangereux comme effluents, des lixiviats et autres produits chimiques liquides  dangereux.

Les engagements d’Averda auprès d’ArcelorMittal

Ce contrat est « une excellente victoire pour Averda, qui démontre notre capacité à remporter des contrats de services de gestion des déchets techniques avec des clients prestigieux tels qu’ArcelorMittal South Africa et à étendre notre part de marché en Afrique du Sud », se félicite Johan van den Berg, le directeur de la filiale sud-africaine d’Averda.

Son travail consistera à collecter, transporter et éliminer les déchets. Il s’agit des boues, du goudron, de l’huile et de la graisse, des eaux usées, du borax ou encore des phosphates. Averda devrait se servir des équipements spécialisés dans le traitement des déchets dangereux pour exécuter sa nouvelle mission. Ce contrat apporte de l’air frais à l’entreprise libanaise en difficulté actuellement au Gabon. Elle a décidé de suspendre ses activités au Gabon, à cause de 24 mois d’impayés accumulés par l’État gabonais. Averda réclame jusqu’à 21 milliards de francs CFA (plus de 32 millions d’euros).

Jean Marie Takouleu

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