AFRIQUE DU SUD: à Umkomaas, la Sappi mise sur la durabilité pour déjouer la pollution

Par - Publié le / Modifié le

AFRIQUE DU SUD : à Umkomaas, la Sappi mise sur la durabilité pour déjouer la pollution ©PAMSA

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a lancé récemment le Projet d’expansion et de mise à niveau environnementale de l’usine de Sappi Saiccor située à Umkomaas dans la province du KwaZulu-Natal. L’installation dont les activités contribuent à la pollution atmosphérique sera dotée d’un nouveau dispositif pour la production écoresponsable de sa pâte à dissoudre commercialisée à l’échelle mondiale.

La Société sud-africaine de la pâte et du papier (Sappi) veut contribuer davantage au développement durable. C’est dans ce cadre que l’entreprise met en œuvre le Projet d’expansion et de mise à niveau environnementale de l’usine de Sappi Saiccor. L’initiative vise à terme la décarbonation de la principale installation de la multinationale dans la ville d’Umkomaas, à 50 km au sud de la ville portuaire de Durban.

L’usine de Sappi Saiccor approvisionnera le marché mondial du Lyocell (un matériau considéré comme la fibre du futur dans le secteur du textile et de la mode) dérivé de la pâte à dissoudre qu’elle fabrique. « En utilisant du bois renouvelable pour fabriquer des produits biosourcés circulaires et innovants, Sappi continue d’avoir un impact positif sur la planète pour se détourner des produits à base de fossiles », explique Ebrahim Patel, le ministre sud-africain du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence.

Pour sa part, Alex Thiel, le PDG de la filiale sud-africaine de Sappi, a fait savoir que ce projet d’une valeur de 7,7 milliards de rands sud-africains (443,8 millions de dollars) allait également générer 1 milliard de rands sud-africains (soit 56,3 millions de dollars) par an dans les caisses publiques du KwaZulu-Natal. Le projet sera piloté conjointement par Nomusa Dube-Ncube, le Premier ministre de cette province et Nigel Rudd, le président du conseil d’administration (PCA) de Sappi.

Lire aussi-AFRICA: AFRIQUE DU SUD : les villes pourraient créer 1,8 million d’emplois verts d’ici à 2030

Le groupe fondé en 1936 emploie 12 800 personnes qui produisent et l’exportent annuellement 600 000 tonnes de pâte chimique utilisées pour les emballages de cigarettes et de produits de lessive en poudre. Seulement, Sappi a été accusée plusieurs fois de pollution atmosphérique, car selon les experts, les déchets (cendres et boues) de son usine sont souvent déversés sur les terres agricoles ou dans la rivière Mkhomazi, au détriment de la santé des populations locales et de la biodiversité.

Benoit-Ivan Wansi

Plus sur le même thème

Plus dans la même région

Nous respectons votre vie privée

Ce site utilise des cookies et des technologies statistiques pour améliorer votre expérience. En cliquant j'accepte, vous donnez votre accord.

J'accepte
X
Newsletter AFRIK 21