AFRIQUE : des appels d’offres pour valoriser les ressources du bassin de l’Orange

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AFRIQUE : des appels d’offres pour valoriser les ressources du bassin de l’Orange ©WOLF AVNI/Shutterstock

En Afrique australe, la Commission du fleuve Orange-Senqu (Orasecom) veut améliorer la planification et la gestion conjointe des bassins transfrontaliers du fleuve Orange-Senqu. Ses ressources sont partagées entre le Botswana, la Namibie, le Lesotho et l’Afrique du Sud. Pour ce faire, l’institution recherche quatre consultants pour des études de faisabilité de plusieurs projets dans quatre pays.

La Commission du fleuve Orange-Senqu (Orasecom) veut optimiser le développement et la gestion des ressources en eau du bassin du fleuve Orange-Senqu qui s’écoule en Afrique australe. L’institution a récemment lancé des appels d’offres relatifs à ce projet. Orasecom recherche quatre consultants qui réaliseront des études de faisabilité devant conduire à la valorisation des eaux souterraines du fleuve Orange-Senqu, dont les ressources sont partagées entre le Botswana, la Namibie, le Lesotho et l’Afrique du Sud.

« Le projet est mis en œuvre à travers quatre composantes et se concentre sur la réforme institutionnelle et politique, et le renforcement des capacités techniques en vue d’améliorer la planification et la gestion conjointe des bassins transfrontaliers ; la réduction de la pression sur la qualité des ressources en eau ; la prise en compte des changements du régime hydrologique par l’application de la source à la mer et la lutte contre la dégradation des terres par une gestion communautaire des écosystèmes », explique Orasecom.

L’institution responsable de la gestion des ressources du bassin du fleuve Orange-Senqu recherche ainsi des consultants qui détermineront de la viabilité de son projet. Le premier consultant retenu aura la charge de préparer les lignes directrices et les règlements pour la réduction de la pollution provenant de diverses sources (industrielles, minières, agrochimiques, etc.) sur le bassin hydrographique de la Mohokare/Caledon. Il est partagé entre le Lesotho et l’Afrique du Sud. Les offres techniques et financières des cabinets intéressés par le projet sont attendues au plus tard le 22 janvier 2021.

La deuxième offre concerne l’évaluation des options de gestion et la détermination d’options durables pour la récolte du Prosopis, une espèce de plante envahissante dans le bassin du fleuve Orange en Namibie. Le consultant sélectionné devra également formuler des propositions pratiques sur la manière de renforcer les capacités institutionnelles au niveau national et local pour la gestion du Prosopis et fournir des propositions sur sa récolte, en tenant compte des impacts environnementaux. Le délai de dépôt des dossiers de candidature est également fixé au 22 janvier 2021. Le troisième consultant sélectionné devra quant à lui évaluer les opportunités économiques et le développement d’une stratégie de marketing, et d’un plan d’affaires basés sur la récolte de Prosopis dans le bassin du fleuve Orange en Namibie.

Le potentiel en ressources en eaux souterraines

Le quatrième cabinet de consulting sera recruté par Orasecom pour une période de deux ans. Sa mission consistera à évaluer le potentiel et l’étendue des ressources en eaux souterraines du sous-bassin du Molopo au Botswana. L’entreprise de conseil sélectionnée évaluera également le potentiel des eaux souterraines du bassin versant, qui s’étend de Tsabong à Bokspits dans le sud de Kgalagadi, afin de tirer parti des lacunes identifiées dans une étude de faisabilité des options d’utilisation des eaux souterraines salines et saumâtres et de les combler. La société quantifiera aussi les ressources, effectuera des tests de qualité de l’eau, élaborera des cartes du potentiel des aquifères, évaluera l’étendue de la pollution des champs de captage et mettra en œuvre les recommandations formulées dans les rapports sur les zones de protection des champs de captage.

L’entreprise de conseil devra enfin produire un rapport et élaborer une stratégie pour l’utilisation des ressources en eaux souterraines salines dans les zones concernées et établir des estimations de coûts. Les cabinets intéressés ont jusqu’au 29 janvier 2021 pour soumettre leurs propositions.

Inès Magoum

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