AFRIQUE DE L’OUEST : l’Union du fleuve Mano va protéger ses écosystèmes

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Hippopotame nain originaire d'Afrique de l'Ouest.

Réunis au sein de l’Union du fleuve Mano, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée et la Côte d’Ivoire se sont réunis à Abidjan, pour le lancement opérationnel du projet de conservation des écosystèmes et de gestion internationale des ressources en eau, décidé en juillet 2017.

L’Union du fleuve Mano (UFM), regroupement économique et politique pour une meilleure coopération et intégration économique de quatre pays d’Afrique de l’Ouest, a lancé officiellement le mercredi 20 mars 2018 à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, le projet de conservation des écosystèmes et de gestion internationale des ressources en eau. Aux côtés des Ivoiriens, les trois autres membres de l’UFM, le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée, vont œuvrer ensemble pour la gestion mutuelle des ressources transfrontalières et la lutte contre la pauvreté, tout en préservant l’environnement.

« Ce projet portera sur les bassins versants des fleuves Nuon et Cavally à l’ouest de la Côte d’Ivoire pour une superficie de 16.300 km², située à cheval entre les régions du Cavally,  du Tonkpi et de San-Pédro », a précisé le Colonel Soro Yanani,  directeur des Eaux et Forêts, qui a présidé cette cérémonie de lancement au nom du ministre ivoirien des Eaux et Forêts,  Alain Richard Donwahi.  Il a également expliqué que ce projet avait pour vocation de renforcer les moyens des acteurs en charge de la gestion de l’environnement sur place.

 

Union du fleuve Mano : troisième poumon vert de la planète

L’Union du fleuve Mano est la troisième réserve de biodiversité de la planète après le bassin amazonien et le celui du Congo. C’est la raison pour laquelle Medina Wesseh, la représentante du Secrétaire général de l’UFM, a tenu à rappeler les énormes potentiels de de cette région tout en soulignant les problèmes auxquels elle est confrontée.

Notamment la déforestation, pratiquée par les populations qui abattent les arbres pour cultiver les terres ou se servir du bois pour la fabrication du charbon destiné à une consommation ménagère. Le projet qui était au cœur des échanges à Abidjan vise aussi la gestion de l’eau et des sols transfrontaliers, un enjeu majeur de protection de l’environnement dans cette partie de l’Afrique.

Jean-Marie Takouleu

 

 

 

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