AFRIQUE DE L’EST : vers une exploitation durable des ressources du lac Victoria

Par - Publié le / Modifié le

AFRIQUE DE L’EST : vers une exploitation durable des ressources du lac Victoria©Jen Watson/Shutterstock

En Afrique de l’Est, l’organisation internationale WorldFish et la Lake Victoria Fishing Organization (LVFO) prévoient de mener des recherches en vue du développement d’une aquaculture durable dans le bassin du lac Victoria. Au cours de la dernière décennie, les poissons ont diminué dans le lac d’eau douce en raison de la surpêche, des espèces de plantes envahissantes, de la pollution ou encore du changement climatique.

Accroître la disponibilité des poissons dans le lac Victoria, à travers le développement de modèles d’aquaculture équitables et respectueux de l’environnement. C’est l’objectif de WorldFish, une organisation internationale membre du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale. Elle travaille en partenariat avec la Lake Victoria Fishing Organization (LVFO), une institution de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) dédiée à la gestion des ressources halieutiques du lac Victoria. La collaboration vise le développement d’un projet d’aquaculture durable au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Les trois pays situés en Afrique de l’Est partagent les ressource du lac Victoria qui contribue à la sécurité alimentaire et économique des  millions de personnes.

Selon WorldFish, au cours de la dernière décennie, les stocks de poissons ont chuté en raison de la surpêche ; des espèces de plantes envahissantes comme la jacinthe d’eau. Ce grand lac d’Afrique de l’est est également affecté la pollution  et le changement climatique. Parmi les espèces de poisson en voie de disparition figurent la perche du Nil et le tilapia du Nil. Cette situation a conduit à réduire la consommation de poissons par habitant dans le  bassin du lac Victoria. Pour accroître la disponibilité des aliments, WorldFish et la LVFO axeront leurs recherches sur la biosécurité des systèmes de production aquacole, la gestion des ressources génétiques aquatiques, l’accès aux réseaux commerciaux et le soutien au développement des compétences des travailleurs locaux pour les entreprises liées à l’aquaculture. Ces recherches seront entreprises dans le cadre du projet TRUE-FISH de la CAE financé par l’Union européenne (UE).

Le renforcement des capacités

WorldFish collaborera également avec LVFO pour la formation des personnels d’entreprises spécialisées dans le domaine de l’aquaculture, l’identification et la gestion des facteurs limitatifs et des risques de durabilité, contribuant ainsi au maintien d’une pêche naturelle, diversifiée et productive. L’organisation internationale apportera également une assistance technique à la LVFO pour renforcer les conditions sanitaires des animaux aquatiques, la pisciculture et le zonage du lac Victoria en vue de la protection de la biodiversité. « Les resultats obtenus seront utilisés pour conseiller sur l’adoption et la mise en œuvre de politiques régionales et nationales, de réglementations et de directives de mise en œuvre associées pour le développement de l’aquaculture et la gestion de la biodiversité», indique WorldFish.

Inès Magoum

Plus sur le même thème

Plus dans la même région

Nous respectons votre vie privée

Ce site utilise des cookies et des technologies statistiques pour améliorer votre expérience. En cliquant j'accepte, vous donnez votre accord.

J'accepte
X
Newsletter AFRIK 21