L’entreprise Coca-Cola a décidé d’investir 38 milliards de dollars pour encourager le recyclage des déchets en Afrique. L’annonce a été faite par son directeur de la Communication et des relations publiques, Maserame Mouyeme. L’argent sera injecté durant les trois prochaines années dans le budget des industries d’Afrique australe et orientale pour stimuler le recyclage des déchets. L’annonce a été faite au cours du Global Citizen Mandela 100 festival qui s’est tenu en Afrique du Sud en décembre 2018. Cette initiative de Coca-cola, en plus de contribuer à la protection de l’environnement devrait générer près de 19 000 emplois.
Les États africains sont en proie aux déchets plastiques. En mars 2017, un éboulement dans une décharge en Éthiopie a fait près de 110 morts. Au Kenya, pays de la même sous-région (Afrique de l’Est), près de 8 millions de tonnes de déchets plastiques sont déversées chaque année dans la nature. Mais dans certains pays comme le Rwanda, la lutte contre le plastique semble sur la bonne voie, même si rien n’est encore gagné.
Les déchets plastiques qui se retrouvent dans les rues sont un problème pour la santé des êtres humains et pour l’environnement. Le rapport « State of plastics: world environment day outlook 2018 » nous apprend que 90 % de l’eau embouteillée et 83 % de l’eau du robinet contiennent des particules de plastique.
Les ambitions de Coca-Cola dans le domaine du recyclage
Chaque seconde, Coca-Cola fabrique 4 000 bouteilles dans le monde. Une production qui est salutaire pour l’entreprise, mais dévastatrice pour l’environnement. L’entreprise a défini son action en matière de recyclage des déchets dans le programme « Un monde sans déchets d’ici 2030. » Coco Cola compte mettre en en œuvre sa stratégie pour chaque nouvelle bouteille ou cannette vendue dans le monde, une autre déjà utilisée doit trouver une seconde vie. Coca-Cola a également annoncé le lancement d’une bouteille recyclée pour ses boissons dès mars 2019. L’arrivée de la bouteille baptisée « PET Bonaqua » tombe à pic, surtout à l’heure où l’entreprise se classe parmi les plus grands pollueurs du monde conformément à un rapport publié en août 2018 par Greenpeace.
Luchelle Feukeng