AFRIQUE CENTRALE: les députés prônent les modes ancestraux de résilience au climat

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AFRIQUE CENTRALE: les députés prônent les modes ancestraux de résilience au climat©giulio napolitano/Shutterstock

Les parlementaires d'Afrique centrale adoptent une position commune pour préserver la biodiversité du bassin du Congo et vulgariser la stratégie «One Health ». L’une des recommandations formulées du 12 au 15 octobre 2021 à Kinshasa par le Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d'Afrique centrale (Repar-Ac), consiste à prendre en compte le mécanisme traditionnel africain de résilience au changement climatique.

Prendre en compte le mécanisme traditionnel africain de résilience au changement climatique. C’est l’une des dix recommandations formulées au terme de l’atelier sous régional de validation des notes de position des parlementaires aux COP sur la biodiversité et le climat et de la stratégie «One Health » du  Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repar-Ac), tenu du 13 au 15 octobre 2021 à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).

Dans les zones rurales africaines, le réchauffement climatique provoque la dégradation des terres, qui se traduit essentiellement par des sols dénudés, à l’origine de la réduction des rendements agricoles. Pour s’adapter à cette situation, les paysans font recours à des techniques de conservation des eaux et des sols (CES), la possession de fosses fumières, l’irrigation et la culture sélective des plantes (adaptation variétale). Ce sont donc ces techniques traditionnelles africaines d’adaptation au changement climatique, que le Repar-Ac souhaite voir la prise en compte, lors des débats de la COP 26 sur le climat (du 31 octobre au 12 novembre 2021 à Glasgow en Écosse), et de la COP15 sur la biodiversité (dont la deuxième partie est prévue du 25 avril au 8 mai 2022 en présentiel dans la ville de Kunming en Chine).

La stratégie «One Health»

Parmi les dix recommandations de l’atelier du Repar-Ac à Kinshasa, l’on note également entre autres, la détermination des proportions précises à atteindre par le bassin du Congo dans la mise en œuvre du nouveau cadre mondial de la biodiversité, la nécessité d’insister sur la connectivité entre les 3 conventions de Rio(Brésil), et le besoin de faire ressortir la question de la compensassion liée à la problématique de la gestion durable de la biodiversité. Ces trois recommandations qui s’inscrivent particulièrement dans le cadre de l’amélioration de la stratégie One Health du Repar-Ac.

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En rappel, l’approche « One Health » (une seule santé) appelle à repenser la perception de la société sur la santé, en tenant compte de l’interdépendance du vivant ou de l’interconnexion entre les personnes, les animaux et l’environnement. Remis au goût du jour au début des années 2000, ce concept ancien ambitionne de décloisonner les disciplines et les enseignements de santé humaine, animale et environnementale, afin de faire efficacement face aux maladies émergentes et les zoonoses.

Boris Ngounou

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