AFRIQUE : avec 1,6 M$, la BAD lance une « banque verte » pour la croissance durable

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FRIQUE : avec 1,6 M$, la BAD lance une « banque verte » pour la croissance durable© BAD

Après le récent accord sur le financement climatique qu’elle a signé avec le fonds néerlandais ILX Management, la Banque africaine de développement (BAD) lance une nouvelle «  banque verte  » qui devrait permettre la décarbonation de plusieurs secteurs de l’économie en Afrique.

L’agriculture intelligente, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Ce sont les principaux domaines dans lesquels la nouvelle « banque verte » de la Banque africaine de développement (BAD) investira. Ce mécanisme financier axé sur la « croissance résiliente et durable » a été lancé récemment avec un capital de 1,6 million de dollars alimenté par l’institution basée à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Selon la BAD, il s’agira à terme de mobiliser 10 millions de dollars grâce à l’appui du Fonds de la facilité africaine de financement vert (AG3F) dont la mission est d’accompagner les États africains dans la mise en œuvre de leurs contributions déterminées au niveau national (CDN). Ce qui représente 2 800 milliards de dollars d’investissements d’ici à 2030, d’après les conclusions de la 27e Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27) qui s’est tenue en Égypte en novembre 2022.

Parmi les autres partenaires de la nouvelle « banque verte » figurent la société d’investissements française Amundi, la plateforme Green Bank Network basée à Belo Horizonte au Brésil, le Fonds d’investissement climatique (CIF) administré par la Banque mondiale, le projet Action climatique en Afrique financée principalement par les Affaires mondiales Canada. Leurs contributions permettront dans un premier temps de soutenir la part de financement climatique de la Banque nationale d’investissement (BNI) de Côte d’Ivoire ainsi que de la Caisse des dépôts et consignations du Bénin.

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Cet appui multilatéral permettra la mise en œuvre des projets sur la transition énergétique développés par des petites et moyennes entreprises (PME) et les communautés locales. « Nous bénéficierons de leurs connaissances techniques, de leurs véhicules d’investissement et de leur capacité de financement pour créer les premières facilités de financement vertes africaines en offrant un accès direct au financement climatique », explique Audrey-Cynthia Yamadjako, la coordinatrice de l’AG3F.

Benoit-Ivan Wansi

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