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AFRIQUE : à Rabat, CGLU et l’Ademe outillent 21 agents communaux sur l’action climat

AFRIQUE : à Rabat, CGLU et l’Ademe outillent 21 agents communaux sur l’action climatique© CGLU

À travers son Académie africaine des collectivités territoriales (Alga), Cités et gouvernements locaux unis (CGLU) viennent de livrer sa première cohorte de 21 « formateurs africains sur l’action climatique ». Ces derniers ont été outillés pendant dix jours à l’Institut supérieur de l’information et de la communication (Isic) de Rabat au Maroc sur plusieurs modules axés sur le développement durable en milieu urbain.

Il s’agit notamment de la stratégie territoriale d’adaptation au changement climatique, l’introduction à la Transition écologique des territoires et les méthodes d’élaboration et d’animation d’un Plan climat énergie territorial (PCET). Parmi les bénéficiaires de ces ateliers organisés en partenariat avec l’Agence française de la transition écologique (Ademe) figure le président de la commune de Boulaos à Djibouti.

« À Djibouti, nous avons 360 jours de soleil ainsi que des événements météorologiques extrêmes qui provoquent des inondations lors des rares pluies d’une journée. Cela est dû aux changements climatiques. Ces inondations ont fait par le passé beaucoup de dégâts et de morts. Cette formation nous facilitera la mise en œuvre de notre plan d’action pour une commune verte et résiliente », explique Abdoulkader Iman Aden.

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L’équipe d’encadreurs était composée de Muriel Desgeorges, chargée de projets internationaux à l’Ademe, Joseph Magloire Olinga, consultant de CGLU pour le Cameroun, et Stéphane Simonet, le directeur du cabinet de conseil Acterra basé à Marseille en France. Pour le secrétaire général de CGLU Afrique, les « 21 ambassadeurs locaux du climat » auront pour défi le financement climatique pour implémenter des projets durables au sein de leurs municipalités. À en croire Jean-Pierre Elong Mbassi, 75 % des fonds alloués à la lutte contre le réchauffement climatique sont injectés dans l’atténuation, et seulement 25 % sont consacrés à l’adaptation qui est pourtant essentielle pour contrer la sècheresse et la pollution sur le continent.

Benoit-Ivan Wansi

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