AFRIQUE: 310 M$ du fonds britannique DFID pour lutter contre le changement climatique

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AFRIQUE: 310 M$ du fonds britannique DFID pour lutter contre le changement climatique© Andreas Zeitler/Shutterstock

Le Département du développement international (DFID), une institution de financement du développement du gouvernement britannique a annoncé qu’elle allait investir 250 millions de livres sterling (plus de 310 millions de dollars) pour lutter contre le dérèglement climatique en Afrique pendant les cinq prochaines années.

Le réchauffement climatique est un phénomène mondial qui a de sérieuses répercussions en Afrique. L’une des solutions pour limiter ce problème est le changement de mentalité, notamment dans la production de l’électricité en adoptant par exemple une politique axée sur l’exploitation des sources d’énergies renouvelables. C’est le cas du solaire, de l’éolien, de la géothermie ou encore de l’hydroélectricité dans une certaine mesure.

C’est cette stratégie que compte appliquer le Département du développement international (DFID), une institution de financement du développement du gouvernement britannique dans ses investissements sur le continent africain. De retour d’un déplacement au Kenya, Rory Stewart, secrétaire d’État britannique au Développement international a annoncé un programme de 250 millions de livres sterling (plus de 310 millions de dollars), en vue de lutter contre le changement climatique et la résilience des populations.

Soutien aux projets de développement durable

« Nous sommes confrontés à une urgence climatique mondiale. L’air pollué, l’élévation du niveau de la mer et l’augmentation des températures sont ressentis partout dans le monde (…) Nous devons tous jouer notre rôle pour protéger l’environnement, la faune, les familles et les communautés vulnérables – et cela inclut d’investir dans les énergies renouvelables » a affirmé Rory Stewart.

L’institution de financement du développement investit de plus en plus dans les projets de développement durable en Afrique. Le DFID fait ainsi partie des partenaires financiers, qui a contribué à la Facilité pour l’inclusion énergétique (FEI) de la Banque africaine de développement (BAD). Il s’agit d’une ligne de crédit de 500 millions de dollars autorisé afin de booster le développement des énergies renouvelables en Afrique.

Les fonds promis par Rory Stewart seront aussi destinés à la protection des mangroves. Cet écosystème de marais maritime sert de frayère pour de nombreuses espèces de poissons qui ne peuvent pas se reproduire en pleine mer, par exemple à cause des ressacs. Plus important encore, la mangrove protège les populations côtières des inondations, causées par la hausse du niveau de la mer, l’une des nombreuses conséquences du réchauffement de la planète.

Le DFID compte s’attaquer aussi à la sécheresse qui embrase de nombreuses régions d’Afrique : à l’est, au sud et surtout dans le Sahel. Le DFID soutiendra aussi la ville durable grâce à son Programme de développement économique urbain durable. D’ailleurs, lors de son déplacement au Kenya, il a promis une enveloppe de 10 millions de livres sterling (un peu plus de 12 millions de dollars) pour les villes kenyanes.

Jean Marie Takouleu

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